La mycose vaginale est due au développement d’un champignon, le candida albicans ; plus rarement les candida glabrata ou torulepsis sont en cause. Ce champignon existe à l’état normal dans la cavité vaginale, mais en très petite quantité et sous forme sporulée ; son développement est en effet rendu impossible par la présence d’une flore vaginale nombreuse et polymorphe, constituée normalement de « bonnes bactéries ». Si cette flore intime devient déficiente quantitativement ou qualitativement, un pathogène opportuniste pourra se développer ; d’abord et le plus souvent, ce sera le candida qui prendra sa forme pathogène filamenteuse (mais cela peut-être aussi par exemple des germes anaérobies dans le cas d’une vaginose)

Quelles sont les causes de la mycose vaginale ?

Tout d’abord, nous l’avons dit, l’âge au-delà de 50 ans est un facteur favorisant, la vie sédentaire, l’absence d’exercice ou la position assise prolongée sont aussi des facteurs très favorisants.

  • Certains aliments (épices, alcool, café…), l’obésité ou une hydratation insuffisante pourront déclencher des crises.
  • La constipation plus ou moins chronique
  • La grossesse et l’accouchement (crises hémorroïdaires du post-partum)
  • Une prédisposition génétique familiale
  • Certaines pathologies digestives ou hépatiques

Les symptômes de la mycose vaginale

Ne confondez pas les symptômes d’une mycose vaginale et ceux d’une sécheresse vaginale. Lors d’une mycose vaginale, les démangeaisons, parfois très intenses, qui entraînent souvent des lésions de grattage, s’accompagnent de rougeurs s’étendant parfois à la région crurale (intérieur des cuisses). Elles sont souvent associées à un œdème vulvaire. L’écoulement est assez caractéristique : les pertes ne sont pas forcément abondantes, et ont une texture en « papier maché ». Le pH vaginal est acide : il est inférieur à 4.5, AGINAX Crème et AGINAX Solution sont donc des produits adaptés et efficaces qui s’ajoutent aux traitements anti-mycosiques pour calmer en 5 minutes les démangeaisons et le prurit.

Source : Dr Didier Fagnen